Bastien, inspecteur du travail à Lyon, est amené à enquêter sur un accident : un ouvrier employé dans une usine de traitement des déchets est mort broyé dans une compacteuse.
Maïa, journaliste scientifique, se rend au Cern, le prestigieux centre de recherche nucléaire à Genève, pour écrire un article sur le cristal scintillateur, un nouveau matériau dont les propriétés déconcertent ses inventeurs.
Bastien apprend que l'accident est en réalité un homicide. Maïa, elle, découvre que l'expérience a mal tourné. Sa tante, physicienne dans la grande institution suisse, lui demande de l'aider à se débarrasser de ce cristal devenu toxique.
Ce roman addictif qui emprunte aux codes de la série et du thriller est aussi une histoire d'amour. Une rencontre inattendue entre un homme, vaguement catholique et passablement alcoolique, et une femme, orpheline et fière, qui a érigé son indépendance en muraille.
Nous sommes programmés pour bouger, pas pour rester assis. Or nos modes de vie sont de plus en plus sédentaires. La chaise est devenue une addiction, responsable de plusieurs millions de décès prématurés dans le monde chaque année.
Désamorcer la bombe à retardement de la sédentarité relève donc d'un enjeu sanitaire majeur.
Régis Juanico ne lance pas « une alerte de plus » mais formule des propositions concrètes pour remettre les Français en mouvement, de « la naissance à l'Ehpad »?!
À travers un témoignage lumineux, Églantine Gabaix-Hialé parle de tous ceux qu'elle a rencontrés. Elle dresse un portrait des qualités, des instants précieux, des moments de joie volés à l'horreur qui tous lui ont montré un peu de Dieu.
Des textes magnifiques et des photos qui sont le fruit de plus de dix ans sur le terrain.
À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : "Ne laisse jamais de traces de ton passage". Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l'autrice de Une bête au Paradis, prix littéraire du Monde, Trois saisons d'orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire.
Alexis et Julien mènent leur vie d'étudiants, sur le campus de la Fac de St-Étienne, entre les repas au restau U, les soirées en ville et les entraînements au Parc de l'Étivallière. Et un peu de travail quand même !
Mais un soir, en regagnant sa résidence universitaire, Alexis découvre le cadavre de sa voisine au pied de l'immeuble. Visiblement défenestrée, s'agit-il d'un meurtre ou d'un suicide ? Alexis, qui se reproche de ne pas s'être intéressé plutôt à cette discrète jeune femme, va tenter de mener sa propre enquête.
Mais quand l'un des rares témoins, un SDF du quartier, se fait molester, il comprend qu'il vient d'entrer dans une histoire peut-être trop grande pour lui.
Une histoire qui prend ses sources en Europe de l'est, sur fond de prostitution internationale…
Raconter le conflit depuis la chambre à coucher. Entamée en 2018, cette enquête intime donne la parole à seize témoins, hommes et femmes, palestiniens et israéliens, arabes et juifs, qui racontent comment la guerre et la religion s'insinuent dans leur vie amoureuse et sexuelle. Une vie codifiée, contrainte, blessée : l'amour sous le joug de la géopolitique.
Avec délicatesse et sans tabou, cette BD éclaire d'un jour inédit un conflit qui dure depuis des décennies.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.
Un homme rencontre une femme à la sortie d'une séance d'Elle et lui, le chef-d'œuvre de Leo McCarey. Ils se mettent à discuter de leur passion pour ce film. C'est le point de départ d'une histoire d'amour à la fois évidente et intense. Mais elle a soixante-douze ans, et lui, quarante-huit. Peut-on ignorer un tel fossé ? Est-il possible de tout recommencer ?
Leur histoire va les plonger dans la spirale du temps et des souvenirs. Le Paris d'aujourd'hui ouvrira un passage vers la Vienne d'autres époques, de l'immédiate après-guerre aux années 1970.
"Avenirs, donc. Un passage au pluriel pour dire une mutation radicale : depuis que l'homme pense, il a pensé, vécu, rêvé, agi face à l'Avenir, la perpétuelle continuation d'une ligne droite. Une marche dans l'éternité. Il n'y a plus d'éternité.
Nous avons compris que la terre, l'humanité qui l'habite et le monde qu'elle a créé ont le destin de chacun d'entre nous : ils sont voués à la disparition. Mais chacun peut ou non hâter sa disparition.
Autrement dit, il y a toujours devant nous au moins deux avenirs : le renoncement ou le courage de l'impossible. Cette sorte de courage dont la poésie est l'essai et l'éloge."
Jeune femme libre et non conformiste, petite-fille d'un émigré russe, Svetlana est virée du journal local où elle travaille. Elle s'obstine en effet à vouloir enquêter sur des meurtres aux mises en scène particulièrement maléfiques.
Jusqu'au jour où, dans le château isolé de son grand-oncle, un nouveau drame exprime toute la folie des assassins. Lancée à leur poursuite, Svetlana est convaincue que ces meurtriers sont des êtres mentalement déstructurés.
Dès lors, elle n'a qu'un objectif : découvrir qui se dissimule derrière eux. Qui façonne leur folie et les manipule. Elle apprend qu'un psychiatre atteint de paranoïa conduit des expériences sur des cobayes humains pour obtenir leur soumission totale et exiger d'eux le pire.
Ce médecin agit-il seul ou dans le cadre d'un programme secret impliquant des organismes d'état ? Pour Svetlana, la quête de vérité pourrait bien tourner au cauchemar…
« Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. À quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? À quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ?
C'est l'heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l'attente. Ce sont les heures où le cœur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites.
Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ? »
Aigues-Mortes, 1910. Veuve à seulement vingt-quatre ans, Emma Lacombe hérite des Salins du Sud. Sa beauté et sa fortune en font l'épouse idéale pour Florian Nozière, récemment élu député radical-socialiste. Malgré quelques déboires financiers de son entreprise, la Bonneterie de l'Hérault, Florian forme avec Emma un couple heureux, à qui tout réussit.
Ils accueillent bientôt leur premier enfant. Même le naufrage du Titanic dont ils réchappent et au cours duquel disparaît la sœur jumelle d'Emma n'interrompt pas leur bonheur.
Jusqu'à l'arrivée, quatorze ans plus tard, d'un troublant Italien, Vincenzo, qui a fui le fascisme. Au cœur des salins camarguais, il va connaître les tourments de l'amour et réveiller des secrets insoupçonnés…
Années 1920. Après de longues études de médecine à Paris, Corentin Le Guern est de retour dans sa campagne bretonne. Si se faire une patientèle est loin d'être aisé, il parvient à gagner peu à peu l'estime des habitants.
Il rencontre alors la très convoitée Rozen dont il tombe amoureux. Faisant face à l'hostilité du père de Rozen et à la jalousie des nombreux prétendants de la belle, les tourtereaux se font discrets.
Mais quand les patients de Corentin se mettent à développer des effets indésirables suite à ses prescriptions, la rumeur enfle, se répand comme la poudre ; des plaintes sont déposées et Corentin se voit contraint de fermer son cabinet.
Une question reste en suspens : à qui tout cela profite-t-il ?
Un père veuf et solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d'un lac où la nature a depuis longtemps repris ses droits. Sasho, Naya et leurs frères grandissent en toute liberté, assumant le choix âpre et singulier d'une vie en marge.
Jusqu'au jour où les autorités, pour créer une réserve naturelle, les somment de quitter ce coin d'eau et de terre. Face à l'hostilité du monde, reste alors une ultime promesse, lumineuse : celle faite par Sasho à sa petite sœur Naya de marcher sur les traces des bisons des Carpates.
Inspiré d'une histoire vraie, Ceux du lac raconte l'impossible adieu d'une famille tsigane à un royaume désormais interdit.
Annabella Morelli, vingt-trois ans, habite dans le Vieux Lyon, loin du Congo-Brazzaville où elle est née. Elle est étudiante, amoureuse et se rêve poétesse. Ses parents : un ouvrier franco-italien exilé en Afrique ; une villageoise congolaise, devenue mère trop jeune.
De son enfance, Annabella se rappelle l'odeur du karité, les danses endiablées et les éclats de rire. Jusqu'au Noël de ses sept ans où la colère de son père explose et sa mère quitte le domicile familial : Annabella grandit vite, dans l'ombre de son père et de ses excès. Lorsqu'elle apprend la mort de ce dernier, resté en Afrique, son monde s'effondre pour la deuxième fois.
Confrontée à la question du rapatriement du corps en France, Annabella enquête, se perd, fouille et démêle bien plus que ce qu'elle cherchait. Secrets de famille, mensonges, corruption. Jusqu'à la dernière page, nul ne sera épargné, pas même elle.
Notre mémoire du Débarquement et de la Libération est marquée par les photographies mythiques de Robert Capa. Elles forment une véritable épopée que le romancier Alexis Jenni, prix Goncourt pour L'Art français de la guerre, retrace ici.
De Londres en passant par l'Afrique du Nord et l'Italie, jusqu'à la Libération de Paris puis le Berlin de l'été 1945, l'ouvrage fait revivre au plus près les épisodes de cette histoire.
Le romancier éclaire le talent de Capa pour dire l'humanisme à l'œuvre dans la libération de l'Europe : « Capa l'empathique montra qu'en 1945 c'était l'humanité qui gagnait », écrit-il. Il montre comment le photoreporter a forgé la figure du héros démocratique et lui a donné les traits d'un homme ordinaire, animé par un désir de liberté.
" Nous étions six - cinq garçons et une fille - insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse ? "
S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80.
Bertrand Morillo s'est mis une balle dans la bouche avec son arme de service, il n'en est pas mort. Pourquoi ? Parce qu'il n'a jamais eu de chance. S'il voulait en finir avec sa vie de flic c'est parce qu'il a lu des livres et qu'il ne faudrait jamais lire des livres si on ne fait pas un métier pour lequel ça peut avoir une utilité.
N'empêche… cet acte idiot qui lui vaut une gueule cassée va en entrainer un autre : fréquenter le cimetière où il aurait dû être enterré. Si Dépressif avait un nom ce serait Morillo et si humour noir avait un prénom ce serait Bertrand.
Il va y rencontrer une femme qui se rend tous les jours sur la tombe de sa fille de 20 ans. Assassinée. On ne sait par qui. Morrilo se met en tête d'aider.
Relance l'enquête alors qu'il n'est plus vraiment flic, s'aperçoit qu'elle a été bâclée, met les pieds où il ne faut pas, gêne ses collègues et le Préfet, emmerde le Ministre et décime une bande de terroristes. Je vous rassure tout ça finit bien :
Bertrand Morrilo restera dépressif mais il sera désormais un dépressif joyeux.
Jess semble avoir un destin tout tracé. Sa mère voudrait qu'elle suive ses pas et reprenne l'hôtel familial dans le village qui l'a vue naître. Mais Jess veut emprunter des chemins de traverse, se laisser surprendre.
Ce sera à Venise où, logée dans un appartement prêté, vivotant des visites guidées qu'elle propose en ligne, elle se nourrit de beauté, de découvertes, du simple plaisir d'être là, déchiffrant les secrets de la ville. Mais l'appartement est bientôt mis en vente, il faut déménager, chercher d'autres ressources.
C'est alors qu'elle trouve un travail d'appoint auprès de Maxence Darsène. Fameux avocat pénaliste, vivant en couple avec l'exubérant Colin, il occupe une propriété au charme suranné, sur l'île de Torcello, où, entre deux affaires criminelles et aidé par un gardien au passé ténébreux, il poursuit un projet magnifique : redessiner, reconstituer, sauver les jardins qui bordent sa maison, depuis toujours livrés aux ravages de la montée des eaux…