Lorsque Joséphine Coll est engagée pour une série de concerts sur un bateau de croisière, elle embarque avec ses parents pour être une fois encore réunis à la date anniversaire de la mort, vingt-six ans plus tôt, de Baptiste, le fils aîné de la famille.
Sur le même bateau, se trouve un couple adultérin. Laure implore à nouveau son amant de quitter son épouse. Sans réponse, elle se jette à la mer.
Et si ces deux drames n'étaient pas étrangers l'un à l'autre ?
Marie, dix-sept ans, semble endormie au bord de la rivière, ce que démentent les marques sur son cou. Sa mort ébranle toute la communauté, et surtout Marguerite, une petite fille solitaire que tous croient simple d'esprit.
Livrée à elle-même, maltraitée à l'école, elle se sent en sécurité sous les saules.
Cette nuit-là, elle a vu quelque chose. Elle observe l'agitation des gendarmes qui mènent l'enquête.
Mais comment discerner la vérité parmi les rumeurs, les rivalités familiales et les rancœurs tissées de longue date ?
Colette est de retour dans son Morvan natal pour y veiller sa mère mourante. Confrontée au mutisme familial, elle décide de faire la lumière sur l'évènement qui, un soir de juillet 1969, a tout fait basculer.
Elle obtiendra des réponses qui iront bien au-delà de sa quête.
Des amours empêchées aux maisons maternelles pour « filles-mères », l'auteure ranime une époque où les femmes avaient bien peu de droits mais ne manquaient ni de passion, ni de révolte.
La jeune Émelie a grandi dans l'univers des mineurs. Devenue institutrice, elle épouse par dépit le fils d'un directeur de mine, une union catastrophique.
Par chance, son beau-père apprécie sa connaissance du "fond". En 1871, elle se voit confier plusieurs responsabilités et rencontre Numa, ingénieur.
Tous deux vont s'aimer d'un amour impossible. Jusqu'au drame.
De 1868 à 1914, des terres noires stéphanoises au Londres des réfugiés de la Commune et aux Chevaliers du Travail de Chicago, une passionnante immersion dans un monde révolu.
Depuis son plus jeune âge, Mathilde refuse de se soumettre à la tradition qui veut qu'une fille de mineur épouse à son tour un mineur. Elle entend mener sa vie à sa guise.
Dans la France de Louis-Philippe, la révolte gronde. Le tempérament fougueux de la jeune femme s'enflamme.
Aux côtés de Joseph, un révolutionnaire aussi beau que dangereux, Mathilde se lance dans une bataille jalonnée d'embûches, de désillusion et d'espoir.
Entre secrets de famille, amour blessés et scandale industriel… tous les ingrédients sont réunis.
Louise aurait pu être reine ! Son intelligence et son courage lui vaudront très vite la réussite, et le respect pour ceux qu'elle dirigera ou fréquentera.
Avide et sûre de son pouvoir elle ira même jusqu'à rendre justice et défendre les opprimés, qu'elle n'hésitera pas pourtant à mépriser ou pire à exploiter. Quant aux autres, ceux qui tenteront de lui résister, ils seront exclus de sa cour, trembleront sous ses colères, et souvent vaincus accepteront ses exigences.
Lorsqu'elle va se trouver mêlée à un meurtre sordide, elle fera preuve d'un machiavélisme tel que le résultat frise avec le crime parfait.
Indiscernable, parfois attachante, le lecteur deviendra le juré du parcours de l'héroïne où la frontière entre le bien et le mal se dissout à mesure que le récit progresse.
Ce livre met en lumière les dessous des plus grands procès de maître Buffard et ses années en immersion à l'A.S. Saint-Étienne.
On en apprend plus sur les affaires célèbres comme celle du terroriste Carlos, de Jean-Claude Romand, le faux médecin assassin de toute sa famille, ou encore Pierre Chanal, le militaire tueur en série, ainsi que sur des procès plus exotiques, à l'étranger.
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, siège de la bibliothèque de l'Arsenal, troisième site parisien de la Bibliothèque nationale de France, est le dernier vestige de l'arsenal militaire de Paris.
Le livre « raconte » le monument, mêlant histoire de l'architecture, de l'art, du décor et du mobilier, mais évoque aussi les grands événements historiques ou plus anecdotiques qui s'y sont déroulés, depuis le procès Fouquet, l'installation des archives de la Bastille ou la Commune.
Des volcans, nombreux. Des forêts, immenses. Des villages aux toits de lauzes, mais pas seulement. Les toits de tuiles rouges existent aussi, voire ceux couverts de chaume, rares mais si beaux. Et des châteaux de basalte ou de granite, et des églises romanes ou gothiques parfois surmontées d'un clocher-peigne. Et des habitants accueillants !
La très longue histoire de cette vieille terre a laissé sa marque, discrète parfois, dans ce département de Haute-Loire créé en 1790.
L'ancien Velay constitue les deux tiers de son territoire, lui qui appartenait à la Province de Languedoc. On lui adjoint le Brivadois, qui relevait de l'Auvergne. On y ajouta les cantons de Saugues, du Gévaudan, et de Bas-en-Basset, du Forez. Et d'autres morceaux y ont été agrégés…
Dans la France du XIXe siècle, Eugène de Ségur rencontre la russe Sophie Rostopchine. Il l'épouse à vingt ans et fonde avec elle une famille, mais ni l'un ni l'autre ne trouve leur place dans la monarchie corsetée d'après Napoléon Ier.
Tourmenté par sa rancœur envers une mère infidèle, Eugène multiplie les aventures.
Traversé d'incertitude, de culpabilité et de quête de sens, comment va-t-il surmonter ses démons, et faire entrer son noble nom dans la modernité ?
Lorsque la rencontre de manifestations, telles que les apparitions aux "voyants" de Medjugorje, depuis 1981, se double de ce que l'Église a dénommé « révélation privée », ainsi qu'expérimentée par l'auteur, on peut être assuré de la qualité des analyses théologiques et spirituelles d'évènements aussi troublants et posant question.
Après les temps de doutes et de controverses, le magistère vient de donner son Nihil obstat, à la lumière notamment de la piété des millions de pèlerins se rendant chaque année à ce sanctuaire marial de Bosnie-Herzégovine, donnant lieu à force conversions, réconciliations, guérisons et vocations au sacerdoce ou à la vie consacrée.
Quelle que soit la nature des évènements rapportés, leurs effets immenses et positifs constituent indubitablement un précieux viatique pour ces temps troublés actuels.
Dans la seconde moitié du 17e siècle, la famille Morand s'échine à faire prospérer la ferme des Colombines. Le père a rencontré d'Artagnan. Le fils côtoiera Vauban.
Il vivra les batailles contre les Savoyards et sera témoin des persécutions contre les huguenots. Devenu gabelou, c'est à dire douanier de l'impôt sur le sel, il constatera qu'il n'y récolte que l'opprobre des villageois.
Il décidera alors de changer de vie. Mais on n'échappe pas toujours à son destin…
Émile Clermont (1880-1916) est l'un des écrivains arrachés par la Grande Guerre à une brillante carrière.
Auteur de trois grands textes, adepte du roman psychologique, il s'impose d'emblée comme un analyste talentueux de la vie intérieure et une plume d'une grande maîtrise classique. Bergson et Nietzsche ont influencé sa pensée.
Thierry Poyet donne la parole à Émile Clermont qui retrace sa vie littéraire et amoureuse.
Ambert, première moitié du 20e siècle. Les Chazelle survivent dans leur ferme où Emma, la mère, vient de mourir.
Auprès du père, la sœur ainée prend en mains les rênes de l'exploitation, et la timide Myette s'engage dans une usine de fabrication de chapelets et devient une « patenôtrière ».
Alors que la Seconde Guerre mondiale se termine, Ambert, célèbre dans le monde entier pour ses chapelets prendra une importance croissante dans la société.
Depuis l'enfance, Fausto Coppi voue une passion au vélo. Dans l'Italie meurtrie de l'après-guerre, c'est un véritable dieu.
À l'inverse sa vie privée est tout à fait ordinaire, il est marié et père d'une petite fille. Jusqu'au jour où son destin va croiser celui d'une jeune femme, "la Dame blanche".
Entre le timide Piémontais et la volcanique Napolitaine naît un amour fou. Mais l'Italie catholique et conservatrice crie au scandale.
C'est la chute de l'idole, devenu un paria et même accusé d'avoir été ensorcelé par une aventurière.
Un monologue, c'est une parole à la première personne. Enfin, une personne, ici, c'est beaucoup dire.
Dans ce recueil de textes variés, qu'il soit animal, végétal, humain, tout le monde a la parole, pour autant que chacun ait quelque chose à raconter. Même un minéral a cru bon d'ajouter son grain de sel… Je parle, donc je suis.
Mais la parole a-t-elle toujours besoin du langage ?
Au début du XVIIIe siècle, le voyageur et orientaliste Antoine Galland découvre le texte anonyme d'un conte arabe, "Sindbad le marin" puis plusieurs manuscrits de contes attribués à une inconnue nommée Schéhérazade.
Il les traduit, les réinvente et les publie sous le titre "Les Mille et Une Nuits". Le succès est immense.
D'autres contes existent mais leur manuscrit, semble perdu.
Autour de ce manuscrit perdu, Irène Frain brosse une galerie de personnages qui s'impriment dans l'imaginaire.