Durant un été où le ciel du monde entier s'est couvert de rouge feu, Virginia, Ianov, Asna et Olan deviennent des naufragés du feu, face à la nature, face à ce que nous lui avons fait et à ce qu'elle nous fait en retour. Ils vont traverser la planète et se retrouver à New York, où leur destin les attend…
En Californie, Virginia, éleveuse de chevaux, rescapée du premier mégafeu à avoir rasé une ville entière, celle de Paradise, quinze ans plus tôt, est à la recherche de son père dans un État aujourd'hui ravagé. Au cœur de la Sibérie, Ianov, ancien soldat parti s'isoler dans une ferme que les flammes viennent de détruire, emmène sa jument blessée pour un dernier voyage, dans lequel le rejoignent des animaux sauvages. Au Kurdistan, Asna et Olan combattent la politique de la terre brûlée des terroristes et quand leur dernier champ de blé disparaît, ils finissent par fuir.
Tous vont traverser la planète pour se retrouver là où leur destin les attend.
Depuis des siècles, la Russie se pose en empire destiné à influer sur le cours de événements en Europe et dans le monde. Les mutations de l'histoire, de l'Empire tsariste à l'Union soviétique puis la Fédération de Russie n'impliquent aucun renoncement à une ambition impérialiste justifiée par des prétentions messianiques.
L'analyse ici fournie prend en compte la dimension eschatologique des actions entreprises par le pouvoir russe. La guerre déclenchée par le pouvoir poutinien s'inscrit dans la perspective de la Fin des Temps.
Christine et Pascal Chambon vous invitent à flâner dans les quartiers stéphanois à la découverte d'une histoire multiséculaire, plus ancienne, souvent, que le XIXe siècle auquel on associe spontanément la ville.
Du village de Saint-Étienne-de-Furan, sorti de l'ombre aux tournants des XIIe et XIIIe siècles, jusqu'à la capitale du design ancrée dans le XXIe siècle, que d'étapes dont les rues, places et murs conservent la mémoire ! Réputée pour ses mines, la « Manu », Manufrance ou son célèbre club de foot, des pans de son passé et des éléments patrimoniaux moins connus valent pourtant le détour.
Agrémentée de magnifiques photographies, cette balade historique est l'occasion de découvrir le patrimoine bâti, végétal ou culturel et de s'attarder dans cette cité au charme insoupçonné
Le match de basket OSVEL vs. Maccabi Tel-Aviv est interrompu par un acte de sabotage d'un effroyable retentissement. Pendant que la police inspecte les décombres, le président Antwan Parcœur convoque le détective privé Nacho Obispo dans sa loge et lui demande d'enquêter sur une ombre fantomatique qui rôde dans les couloirs de l'Astroballe, sans que quiconque ait jamais réussi à l'approcher.
Le Moineau est donc recruté en tant qu'agent infiltré au sein de l'équipe média du club, rue Marcel-Cerdan, pour débusquer les saboteurs - envers et contre le commissaire Dinandier, empêtré dans ses affaires de cœur.
Mais Nacho peut compter sur le soutien inébranlable du lieutenant Mamadou Ndiambour, lequel doit interroger joueurs professionnels, dirigeants et personnel de l'OSVEL.
De 1888 à 1914, le destin d'Alexandrine. Corsetée entre son quotidien familial et le métier de passementière, Alexandrine aspire à une autre vie.
Sa rencontre avec Marin, fils d'aubergiste, lui laisse entrevoir cet espoir. Aux Bois Noirs, table renommée dans le massif du Pilat, Alexandrine apprend secrets culinaires et tours de main grâce à la grand-mère de Marin qu'elle épouse.
Mais indépendante, elle souffre d'être mal aimée. Son couple se délite… jusqu'au drame. De retour à Saint-Étienne, terre minière qui a endeuillé les siens, Alexandrine doit tout recommencer.
Depuis sa plus tendre enfance, Yves Jacquot, passe son temps libre auprès de son grand père « paysan horloger » À ses côtés, il apprend tous les secrets de l'horlogerie artisanale. Doué et passionné, il n'envisage pas d'autre métier que celui de dessiner, monter et démonter des montres.
Un avenir parfaitement inconcevable pour son père, car les Jacquot sont scieurs de père en fils. Pour Yves, la perspective de rentrer un jour chez Lip est loin d'être acquise Et pourtant…
Aux premiers jours du printemps, Camille apprend que son père est atteint d'un cancer : la tumeur essaime à toute vitesse. Au même moment, les autorités donnent leur aval à un immense chantier qui va détruire le massif du Meygal et le vivant qui s'y niche.
Dessous la dure écorce est l'histoire d'une double lutte : la scène publique, où un monde militant s'acharne à faire vivre des solidarités abîmées ; la scène privée, qui réunit père et fille dans le combat contre la maladie.
La résistance de Camille, prise entre deux fronts, ouvre peut-être une chance de renaître au pays des sucs volcaniques.
Seule et sans ressources, Céline, jeune veuve, doit faire le douloureux choix de se séparer momentanément de ses deux enfants pour accepter un poste de préceptrice auprès de Louis, un petit garçon traumatisé par la disparition de sa mère. Cette décision va faire ressurgir un passé qu'elle croyait à jamais révolu.
Méprisée par sa patronne, Céline subit la rébellion de son fils aîné Pierre-Auguste pour qui la séparation n'est qu'une forme déguisée de l'abandon.
Autour des protagonistes se noue une intrigue où les agissements d'un corbeau assoiffé de vengeance vont permettre de faire toute la lumière sur une vieille affaire jamais élucidée.
En octobre 1948, à un moment décisif de la grande grève des mineurs, Willy Ronis est envoyé par Life en reportage à Saint-Étienne. Son témoignage photographique offre des informations et des perspectives neuves sur cet important mouvement social.
À partir des 130 images conservées à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, l'ouvrage analyse le processus créatif de Willy Ronis.
Il révèle, à travers sa biographie intellectuelle, l'originalité et la singularité de ses engagements, sa volonté de tracer une voie personnelle par rapport aux esthétiques photographiques de l'époque.
Ce livre porte le témoignage d'un secteur dynamique tourné vers l'avenir et relativement peu connu du grand public. L'industrie du métal dans la Loire est l'une des plus importantes et des plus performantes en France. Elle a hérité d'une culture industrielle profondément ancrée dans les entreprises et les institutions.
Elle bénéficie d'un écosystème très actif en termes de formation professionnelle, de recherche et d'innovation tourné vers la transformation et la modernisation des entreprises.
Elle dispose d'un potentiel pour contribuer au renouveau de l'industrie française.
L'effondrement des grands conglomérats dans les années 1970-1980 (Manufrance, Creusot-Loire) a sonné la fin de l'industrialisation de masse pour laisser la place à un nouveau paysage industriel capable de répondre aux besoins sur mesure des grands donneurs d'ordre de l'énergie, de l'automobile, de l'aéronautique, entre autres.
Dans les années 50, l'atelier de céramique de Sant Vicens à Perpignan devient un haut lieu de la création artistique. La céramique est en vogue et les plus grands maîtres, tels Jean Lurçat ou Pablo Picasso, y réalisent leurs œuvres.
Cette effervescence n'est pas du goût d'André Escande, qui a l'art moderne en horreur. Sa femme Suzanne, au contraire, est éblouie par l'ambiance de l'atelier.
À l'insu de son mari, elle le fréquente assidûment et s'initie même à l'alchimie de la terre et du feu et elle va trouver dans une petite fille autiste du voisinage une alliée inattendue…
Jeanluc Épallle livre ici un florilège de ses textes de scène et chroniques qui ont trait avec l'industrie minière, si chère à la culture stéphanoise et à sa propre histoire familiale.
Jacques Prud'homme, graphiste de formation et photographe par passion, adepte du sténopé depuis 2004, a capté des scènes urbaines et des lieux de la mine qui lui tiennent à cœur.
Norine est handicapée de la parole et ne peut émettre que quelques sons incompréhensibles… Mais elle sait penser avec le cœur.
Elle se promène dans ce village auvergnat des années 1960, et se rend sur la place près de l'école pour observer les enfants. Certains lui jouent de sales tours et se moquent d'elle. Le gros Robert fils du boucher est le pire de tous avec sa Mobylette… !
Et puis il y a Bébert l'épileptique, récupérateur de vieux pneus, vieux postes de radio… qui un jour va la sauver de la noyade.
L'histoire, ponctuée de faits réels, débute en 1932, avec l'arrivée de Lucie Barbanche, petite orpheline de Lyon confiée à sa grand-mère dite la Fagotine, paysanne de Thélis-la-Combe…
« C'est alors que l'on entendit un chien aboyer. Tous les regards se portèrent en haut du chemin où apparurent le chien en question, quelques chèvres suivies d'une femme portant un fagot de bois sous le bras. De sa main valide, elle agitait un bâton pour faire avancer son petit troupeau.
Coiffée d'un chapeau de paille décoloré, vêtue de noir, la robe dépassant de son tablier et chaussée de sabots, Eugénie Barbanche dite la Fagotine donnait l'apparence d'une femme âgée alors qu'elle n'avait que cinquante-sept ans.
« Comment lui dire? » pensa le maire pris soudain de compassion face à son apparente fragilité… »
Afin que Louis XIV puisse se refléter dans des miroirs qui seraient enfin français, François est envoyé à Venise sur ordre de Colbert qui entend créer la Manufacture royale des glaces de miroir.
Sa mission ? Dérober aux Vénitiens les secrets de fabrication des grands miroirs qu'ignoraient alors les artisans français.
Mais il lui faut aussi convaincre quelques grands maîtres verriers de venir à Paris pour y transmettre leur savoir. Le pont d'or qu'il est prêt à leur faire sera-t-il suffisant ?
Que se passe-t-il dans ce coin du Livradois-Forez pouvant justifier une telle série d'assassinats ? Le lieutenant Louatah est dépêché de St-Étienne pour tenter de percer des secrets bien gardés… pas seulement par la population locale.
Quel est le rôle joué par Ganymède, un enfant de dix ans, venu d'Afrique, adopté par une famille aisée ? Un enfant qui passe ses journées en forêt à parler aux arbres, il doit en savoir, des choses…